Les Français n’ont jamais autant joué en ligne que depuis le confinement : paris sportifs, poker, loteries, jeux à gratter, etc. Le jeu est un remède à l’ennui et au manque de vie sociale mais c’est aussi un palliatif au stress et à l’anxiété. Et les jeux d’argent et de hasard offrent un peu d’espoir – illusoire – en entretenant le fantasme d’un succès miraculeux qui améliorerait le sort de chacun sur un coup de dés.
En 2017, l’OMS avertissait déjà qu’une croissance massive et sans précédent de l’industrie des jeux d’argent au cours des dernières décennies avait entraîné une explosion de l’addiction au jeu dont les préjudices pour la société et à l’échelle individuelle étaient d’une magnitude semblable à l’alcoolisme ou aux troubles dépressifs sévères.
Maud Lemercier, Maître de conférences en psychologie clinique (Université de Caen Normandie) et psychologue clinicienne
Les Français n’ont jamais autant joué en ligne que depuis le confinement : paris sportifs, poker, loteries, jeux à gratter, etc. Le jeu est un remède à l’ennui et au manque de vie sociale mais c’est aussi un palliatif au stress et à l’anxiété. Et les jeux d’argent et de hasard offrent un peu d’espoir – illusoire – en entretenant le fantasme d’un succès miraculeux qui améliorerait le sort de chacun sur un coup de dés.
En 2017, l’OMS avertissait déjà qu’une croissance massive et sans précédent de l’industrie des jeux d’argent au cours des dernières décennies avait entraîné une explosion de l’addiction au jeu dont les préjudices pour la société et à l’échelle individuelle étaient d’une magnitude semblable à l’alcoolisme ou aux troubles dépressifs sévères.
Maud Lemercier, Maître de conférences en psychologie clinique (Université de Caen Normandie) et psychologue clinicienne