la-sante-mentale-et-la-sante-physique-comment-lun-peut-il-impacter-lautre
Informations
Mercredi 19 juin à 14h00
90 minutes
114 inscrits
Disponible en replay jusqu’au 19 juin 2025
La santé mentale et la santé physique : comment l'un peut-il impacter l'autre ?

Cette conférence sera la 10ème du cycle de conférences organisé dans le cadre du projet AlimAidants.

D’une façon générale, un quart des adultes dans les pays industrialisés est confronté à des problèmes de santé mentale au cours de sa vie. En France, on estime que les troubles mentaux contribuent à ~32 % de la charge de morbidité. Pourtant, les maladies mentales ne font pas l'objet d'un intérêt scientifique suffisamment marquant malgré leur nature chronique et la réduction considérable en ce qui concerne l'espérance de vie. En effet, la mortalité prématurée chez les personnes atteintes de troubles mentaux est souvent due à des pathologies physiques qui n'ont pas été correctement prises en charge.

Dans ce contexte, le projet MEMORIES (ANR-21-CE36-0003) étudie le rôle des troubles mentaux en tant que déterminants des maladies chroniques liées à la nutrition, telles que l’obésité et le diabète de type 2 chez les adultes français. Il s’agit d’un projet pluridisciplinaire de 5 ans qui vise dans un premier plan à estimer et classer le risque relatif de ces maladies métaboliques associé à la dépression, l’anxiété, l’insomnie, les troubles du comportement alimentaire, et les addictions. Ces données permettraient d’élaborer et de valider un indice épidémiologique de multi-morbidité mentale et d’estimer la proportion de morbidité et de mortalité évitable liée à ces pathologies métaboliques.

MEMORIES vise à fournir des outils et des nouvelles connaissances scientifiques qui permettraient à terme la réduction des taux de morbidité et de mortalité prématurée chez les personnes atteintes de troubles mentaux. Les résultats pourraient guider la recherche épidémiologique et interventionnelle, la prévention primaire et secondaire, et les politiques de santé publique.

Présentée par
Valentina Andreeva, Enseignant-chercheur.
Financé par
MDA Eure-et-Loir & CARSAT Centre Val de Loire
Mercredi 19 juin à 14h00
1h30
114 inscrits
Disponible en replay jusqu’au 19 juin 2025
Financé par
MDA Eure-et-Loir & CARSAT Centre Val de Loire

Cette conférence sera la 10ème du cycle de conférences organisé dans le cadre du projet AlimAidants.

D’une façon générale, un quart des adultes dans les pays industrialisés est confronté à des problèmes de santé mentale au cours de sa vie. En France, on estime que les troubles mentaux contribuent à ~32 % de la charge de morbidité. Pourtant, les maladies mentales ne font pas l'objet d'un intérêt scientifique suffisamment marquant malgré leur nature chronique et la réduction considérable en ce qui concerne l'espérance de vie. En effet, la mortalité prématurée chez les personnes atteintes de troubles mentaux est souvent due à des pathologies physiques qui n'ont pas été correctement prises en charge.

Dans ce contexte, le projet MEMORIES (ANR-21-CE36-0003) étudie le rôle des troubles mentaux en tant que déterminants des maladies chroniques liées à la nutrition, telles que l’obésité et le diabète de type 2 chez les adultes français. Il s’agit d’un projet pluridisciplinaire de 5 ans qui vise dans un premier plan à estimer et classer le risque relatif de ces maladies métaboliques associé à la dépression, l’anxiété, l’insomnie, les troubles du comportement alimentaire, et les addictions. Ces données permettraient d’élaborer et de valider un indice épidémiologique de multi-morbidité mentale et d’estimer la proportion de morbidité et de mortalité évitable liée à ces pathologies métaboliques.

MEMORIES vise à fournir des outils et des nouvelles connaissances scientifiques qui permettraient à terme la réduction des taux de morbidité et de mortalité prématurée chez les personnes atteintes de troubles mentaux. Les résultats pourraient guider la recherche épidémiologique et interventionnelle, la prévention primaire et secondaire, et les politiques de santé publique.

Présentée par
Valentina Andreeva, Enseignant-chercheur.